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////////////////////////LES 10 PROJETS//////////////////////////

//////////////POUR LES GRANDS ENFANTS///////////

 

 

//////////////POUR LES AVEUGLES///////////

 

 

 

 

//////////////POUR LES NAC///////////

 

 

 

 

//////////////SUR LA LUNE///////////

 

 

 

//////////////DANS LES TRANSPORTS///////////

 

///////////LANCEMENT DE L’ATELIER PAR L’AGENCE L’AIR DE RIEN//////////

L’agence l’Air de rien propose aux étudiants d’investir le domaine du jouet  au travers de la création d’un objet bi-matériaux.

Les jouets, comme les jeux eux-mêmes, ont de multiples utilités à la fois pour les humains et les animaux. Ils offrent du divertissement tout en remplissant un rôle éducatif. Les jouets peuvent améliorer le comportement cognitif et stimuler la créativité. Ils aident dans le développement des aptitudes physiques et mentales qui sont nécessaires dans la vie future.

– Peut-on moderniser l’image historique, mais pérenne, des jouets en bois ? Certains grands fabricants tels que Janod, Dalloz ou encore Vilac travaillent sur ce sujets depuis longtemps maintenant via la forme ou encore la couleur.

– Mais que pouvons-nous apporter de nouveau à leur approche ?

– Comment réellement moderniser ce matériau ? Ce sont des problématiques récurrentes du designer qui trouve leurs solutions à différents niveaux de la conception d’objets qu’il est essentiel d’investir pour innover. Les designers proposent ici une piste de recherche : l’association d’essences de bois locales et d’un matériau plus moderne. Les projets devront explorer ces associations de la façon suivante :
– 80% de bois (essences locales) pour son histoire, sa chaleur, sa résistance et son origine naturelle.
– 20% d’un autre matériau pour : son toucher, sa mise en forme, sa technicité, son odeur, …

Lucie et Samuel orientent les groupes constitués d’un ou deux élèves de première modelage du lycée du Mas Jambost et de deux étudiants de BTS Design Produits première année sur l’un des contextes suivants :

– Sur la lune
– pour les aveugles
– dans les transports
– pour les grands enfants
– pour les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie)

//////////LE SCÉNARIO//////////

Les étudiants sont contraints à respecter un planning très serré relatif aux objectifs de réalisation d’un prototype en moins de cinq jours.

Les différents groupes devront donc s’organiser pour respecter les étapes de développement suivantes :

> Lundi matin : lancement du workshop et choix du domaine d’application

> Lundi après-midi : début des croquis de recherches

> Mardi midi : ouverture du parc machines afin de réaliser les pièces (maquettes de principes et simulation des matériaux ou prototypes )

> Jeudi fin d’après-midi : préparation du shoot photo et de la présentation du projet.

> Vendredi matin : réalisation de photos de mises en situation

La phase d’appropriation s’effectue dans un délai très court (une à deux demi  journées). Dès la première journée, une grande majorité des groupes a déjà formulé un positionnement et couché sur le papier des pistes créatives offrant une base d’échange avec les designers.

//DANS LES TRANSPORTS ///DELPHINE///VALENTIN///MILAN///VALENTIN

Après lecture du sujet, nous nous sommes intéressés à la notion d’espace dans les transports, en définissant l’espace alloué a chacun dans divers moyens de locomotion ( train, avion, voiture…).

Très vite nous avons travaillé sur l’espace arrière dans une voiture théâtre de terribles scènes d’ennui et d’agacement de la part des enfants lors des interminables trajets de vacances par exemple. L’idée de greffe semblait alors intéressante. Nous décidions de concevoir un jeu évolutif et qui s’adapterait à l’arrière de l’habitacle. Après de multiples recherches de prise en main, d’analogie avec de vieux jeux vidéos old-school, nous avons décidé de nous recentrer sur un type de jeu en bois on ne peut plus classique : Le labyrinthe.

Avec les mouvements impromptus de l’auto (accélérations, freinages, virages…) l’utilisateur se retrouvera confronté à un vrai challenge.

Notre prototype s’accroche à l’appuie-tête des sièges avant, grâce à un gros élastique. Par ailleurs, il est composé d’une plaque de bois massif percé de cent-quarante trous permettant de modifier à volonté l’architecture du labyrinthe.

Nous voulions revenir à un produit à construire soi même, avec lequel les possibilités de combinaisons sont infinies et qui sollicite de manière active l’imagination de l’enfant afin de rivaliser avec l’offre pléthorique des consoles de jeux.



////////POUR LES AVEUGLES /////AMÉLIE/////AXEL/////NATHAN

Nous avions pour projet de créer un jouet pour aveugles.

Partant du principe qu’un aveugle se sent isolé, nous avons choisi de rechercher un objet qui pourrait se comporter comme un ami imaginaire. Le but étant d’intégrer des textures différentes afin que l’enfant imagine un univers lorsqu’il interagit avec son objet.

Tout d’abord nous avons passé une journée à produire de multiples recherches formelles et texturelles afin d’améliorer l’ergonomie du produit. Le jouet se devait d’être agréable au toucher afin de produire un contact sensuel. La relation usager/produit devait être intime. Puis nous avons décidé de créer ce jouet avec un principe simple, des strates de bois. La forme est réalisable en série et le jeu sur les textures est intéressant car il permet de lisser certains endroits et de laisser d’autres bruts. Le bois est laissé nu car il fallait que l’objet appel au toucher. Nous avons utilisé du contreplaqué car l’objet est composé de 50 strates de 3 ou 5 millimètres d’épaisseur. Utiliser du bois massif aurait été une perte de temps étant donné les 4 jours impartis.

Nous avons tout d’abord décidé de tailler les strates de bois a la mains puis nous nous sommes vite orientés vers la CAO (conception assistée par ordinateur) afin de gagner du temps et de présenter des aspects de surfaces de qualité.

Nous sommes assez satisfaits du travail réalisé non pas pour le résultat final mais pour l’expérience humaine que fut ce workshop. Nous tenons à remercier toute l’équipe pédagogique ainsi que les designers de l’agence « l’air de rien » sans qui nous n’aurions jamais eu autant de recul au niveau de la phase créative.

///POUR LES GRANDS ENFANTS ////FLORIANE//// PAULYN////ANTHONY

Notre thème de travail était de créer un jeu/jouet en bois pour les grands enfants.

En nous remémorant quels étaient nos jeux étant enfant, nous avons souhaité développer un principe de jeu de construction adapté aux grands enfants.

Nous sommes partis sur l’idée de modules qui pourraient servir de table, de rangement, de bureau ou même de cloison une fois accumulés les uns à côtés des autres. C’est pourquoi nous avons choisi la forme d’un hexagone, très facile à agencer mais un peu plus actuel qu’un simple carré et reprenant le mode de structuration et d’organisation des ruches.

Ce module, à l’image d’un jeu de construction géant permet de construire son espace comme on le souhaite. Pour renforcer le côté « jeu » et « construction », nous avons intégré un motif en céramique émaillée incrusté sur la partie supérieure. Celui-ci nous permet de jouer avec le chemin qu’il peut créer entre les différents modules. La céramique met en valeur l’aspect chaleureux du bois.

Six modules ont ainsi été réalisés de manière à s’emboiter les uns dans les autres pour qu’ils puissent être rangés s’ils ne sont pas utilisés et des poignées ont été rajoutées afin de les désemboiter facilement.




/////SUR LA LUNE ///CÉCILIA///ALEXIS///ALBAN///ADRIEN

 

Notre travail à débuté par un Brainstorming autour du thème de la lune. Nous avons dégagé plusieurs idées qui nous semblaient intéressantes pour nous positionner face à ce contexte original et fantasque.

L’une des pistes concernait le domaine du sport et on a voulu se baser sur l’idée d’exagération (de sur-dimensionnement). Nous avons aussi voulu exploiter toute les possibilités qu’offrent l’apesanteur. Nous avons inventé un sport lunaire qui jouerait sur les différentes hauteurs d’en-but.

Nous avons fait des recherches sur la balle, sa taille, sa forme, et surtout sa prise en main potentielle avec un gant de cosmonaute. Pour rester dans l’idée d’exagération, nous avons décidé qu’elle aurait un diamètre de un mètre. Le poids ne faisant plus partie des variables a prendre en compte sa sur-dimension et le matériaux dans lequel celle-ci serait réalisée ne poseront aucun problème.

Pour jouer, il faudrait lancer cette balle à travers différents anneaux plus ou moins hauts et de plus ou moins grands diamètres. La balle est trouée et révèle une forme organique permettant de la saisir a n’importe quel endroit.

////POUR LES NAC ///MARGAUX///OSTIANE ///FLORIANE///LOUIS

Après avoir choisi de travailler sur les N.A.C. et plus précisément sur les petits rongeurs, nous sommes partis sur l’idée d’un parcours (structure en bois massif) dans lequel on inclurait des éléments de jeu modulables (élément en élastomère).

Le module parcours est multipliable à l’infini selon les envies et s’adapte aux dimension de notre habitat. Nous avons cherché à concevoir un produit qui soit fonctionnel et qui participe à égayer la place. Celui-ci est disposé à la verticale contre un mur à l’image d’un tableau. L’enchevêtrement de galeries rappelle aussi les vivariums contenant des fourmis.

 

L’objet vient habiter la pièce grâce au motif qui crée une décoration à la façon un panneau décoratif.


//////DANS LES TRANSPORTS /////ADÈLE/////CHARLOTTE/////NICOLAS

En équipe, nous avons donc choisi de travailler sur le thème du transport afin de réaliser un jouet en bois. Après réflexion, la bicyclette nous a paru être un support adapté car ce moyen de transport possède déjà une dimension ludique. Nous avons envisagé que le jouet pourrait devenir une greffe sur cet objet.

Pour autant, il ne fallait pas proposer un jeu manuel afin de préserver les critères de sécurité. Nous avons ainsi décidé de partir sur un jeu visuel et sonore qui donc nécessite une intervention au préalable et pas pendant l’utilisation du vélo. Le but était de faire partager le jeu aux passants croisant le passage de l’utilisateur. Notre base de recherche a été l’idée d’accrocher un élément a une roue permettant de faire du bruit (inspiré du fameux jeu de notre enfance qui constitué a mettre tout simplement une carte sur les rayons). Ainsi, on a commencé a réaliser de petites billes en bois pouvant se greffer aux rayons. Cependant, le jeu graphique n’était pas assez vibrant et la forme restait trop sommaire. En ajoutant une couleur dynamique telle que le rouge et en diversifiant les modules pour leur donner plus de singularité et d’unicité, nous avons ainsi réussi a donner du rythme a nos petites perles.

C’est donc a partir de ce moment la que nous avons décidé de nous diriger sur le concept du kit pour laisser le choix à l’utilisateur.

Ensuite, nous nous sommes dirigés vers un second kit, celui-ci a la particularité de se fixer entre les rayons.Ce sont des morceaux de bois ajourés, engendrant un sifflement lors de l’utilisation.

Un troisième kit a été élaboré; il s’agit de deux demies sphères venant se fixer aux rayons. Celles ci ont été préalablement remplies de matériaux métalliques, permettant d’obtenir un bruit lors de mouvement à l’instar d’une caisse de résonance.

Enfin un quatrième kit a été réalisé, il intègre des LED qui créent un jeu visuel intéressant lors de mouvement de la roue. L’oeil n’est plus capable de distinguer un point lumineux mais une ligne, grâce à différents procédés, l’usager peut jouer avec l’intensité de ces lumières.

//////POUR LES AVEUGLES/////CÉLINE/////ÉPONINE/////GERMAIN

En équipe, nous avons travaillé durant une semaine sur le jouet en bois pour les aveugles avec une maquettiste du lycée Mas Jambost, Eponine.

Après deux jours de recherches, nous nous sommes positionnés sur un jeu de cartes en bois. Nous avons réfléchi à la difficulté pour une personne aveugle de jouer à ce jeu et nous avons essayé de trouver des solutions pour qu’elle puisse y avoir accès.

Nous nous sommes questionnés aussi sur la nécessité pour un aveugle de pouvoir jouer avec une personne voyante. Par exemple, comment les deux enfants pourraient s’aider dans leur manière de jouer?

Les jours suivants nous ont permis de tester différents états de surfaces (reliefs, contrastes de matières, coupes, nervures … ), et de les associer à des variations colorées pour que les deux enfants soient sollicités et puissent s’entraider à la même hauteur. Nous avons réalisé 40 pièces de bois, avec des découpes faites à la machine numérique ( comme les toit, les meurtrières…), et des réalisations d’aspects de surface traitées à la main ( à la scie, au mastic …).

 

 


Pour que l’enfant arrive à monter son château sans difficultés (difficulté à préserver l’équilibre des cartes), nous avons mis en place un système aimanté. Une gorge a été effectuée sur la tranche de chaque pièce afin d’insérer une languette aimantée.

Sur un socle fait de plaques métalliques, il est donc facile d’assembler les pièces les unes à côté des autres ou de les empiler.